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dimanche 30 décembre 2012

La Genevraye avec Industar 69 et Cyclop

Quelques clichés pris aujourd'hui autour de l'église isolée de La Genevraye, patelin de 462 habitants, où les gens ne vous répondent pas quand on leur dit "bonjour", puis se retourne 3 ou 4 fois sur leur route pour vérifier que vous êtes toujours là (deux fois aujourd'hui (pour deux personnes rencontré), j'ai jugé nécessaire de vous en faire part afin de vous éviter de bon gros vents lors de votre visite).

Photos prises avec l'industar 69 28mm/2.8 et le Cyclop 85mm/1.5. Les photos normales ont été prises avec l'I-69, et les photos bizarres avec le Cyclop.

Pour faire des photos avec le Cyclop, je n'ai utilisé aucune bague macro (nécessaire pour les photos plus rapprochées). Par contre, le focus va beaucoup plus loin que l'infini (et oui, Messieurs les mathématiciens, c'est possible en photo), donc il faut bien "caler" l'infini quand on prend la photo pour pas que cette dernière soit floue.




























vendredi 28 décembre 2012

Un dernière louche de Cyclop


Afin de boucler la boucle, dernière partie du test de ce Cyclop 85mm/1.5 .

Tout d'abord, voici enfin des photos de la chose (prises avec l'Industar 69) :






Avec la grosse lentille (empêche de l'utiliser sur un appareil photo)

Sans la lentille...
Design "épuré", aucune inscription, pas de fioriture

Et quelques photos prises aujourd'hui, malgré le temps exécrable.






























Encore un peu de Cyclop

Petit pot-pourri de photos prises ces derniers jours avec le Cyclop...toujours aussi spécial...

J'ai oublié de préciser qu'il a été fabriqué par les usines ROMZ de Rostov...usine toujours en activité produisant du matériel médical et militaire :

http://www.romz.ru/ru/

Par contre, je ne connais pas la date de fabrication de mon objectif. Le numéro de série commence par un 0. Si il avait été produit sous l'ère soviétique, il aurait été probable qu'il eut été un modèle de pré-série (comme tous les 0xxx, 00xxx et 000xxx). Or, le fait qu'il possède une protubérance semble révéler le fait qu'il s'agit d'un des derniers modèles produits (les premiers semblant posséder un derrière plat). Le 0 s'explique par le fait qu'après l'effondrement de l'URSS, le système de numéro de série a changé, reprenant un modèle plus classique, mais beaucoup moins transparent. Donc, en gros, il a été fabriqué après 1991.

Voici donc quelques photos prises durant les périodes de fêtes.

Sans retouche sauf #5
















samedi 22 décembre 2012

FED 5 avec Jupiter 12

Ayant dans ma demeure une bonne cargaison de pellicules qui n'attendent que d'être utilisées, je me suis dit qu'il fallait faire quelque chose pour leur cas.
En plus de cela, je possédais un Jupiter-12 35mm/2.8 (monture M39) qui ne me servait à rien puisqu’inutilisables seulement sur Leica ou leurs copies (ou modèles "inspirés") soviétiques : Les FED ou Zorki.

Ne me voyant pas vendre mon bras droit pour acquérir un Leica, je me suis donc tourné vers un FED 5 (le plus "moderne" des FED de grande série, produit de 1977 à 1996).

Comptez entre 700 et 2000 euros pour un Leica M2 sans objectif (modèle dont sont inspirés les FED)...et comptez entre 20 et 30 euros pour un bon FED (sans objectif) en état quasi neuf. J'attends toujours des explications pour le prix des Leica... Les deux sont télémétriques, les deux font des photos, les deux utilisent le même format de pellicule, les deux sont en métal. Par contre, sur le Leica, il y a marqué Leica! (sur le FED, il y a marqué FED, mais tout le monde s'en moque, et puis c'est marqué en russe, alors personne comprend de toutes façons).
En passant, j'ai déjà vu sur Ebay un mec qui vendait une boîte d'appareil Leica pour presque 500 euros!
Bref, après ce petit moment d'égarement sur cette histoire de Leica, voici le FED 5 en question :






C'est un appareil entièrement mécanique (pas de pile), sans cellule. Du coup, il n'y a aucun indicateur d'exposition, il faut donc utiliser un posemètre pour mesurer la luminosité (chose que je n'ai pas). De plus, il ne possède pas de viewfinder, le seul moyen de voir où l'on vise étant de regarder par la "fenêtre" du télémètre (en haut à droite de l'appareil sur la photo). Regarder par là permet de faire la mise au point (mise au point par triangulation grâce à un jeu de miroir couplés à un bras qui "détecte" la position du pas hélicoïdal de mise au point de l'objectif (explication expéditive et sans doute quelque peu imprécise) ) mais ne permet de voir le cadre de la photo, puisque le regard ne passe pas par l'objectif. En gros, peu importe l'objectif qu'on utilise, on verra toujours la même chose par la petite fenêtre. Du coup, ça devient problématique pour la composition, étant donné que l'on ne connait pas le cadre. On peut toujours essayer de deviner en fonction de la focale (35mm en argentique équivaut à un 24mm sur capteur HalfFrame (la plupart des reflex numériques) ).
Pour remédier à cette absence, il est possible de se procurer un Viewfinder que l'on chausse sur la griffe (le truc au dessus de ФЭД utilisé souvent pour monter un flash). Mais chaque viewfinder ayant sa focale, il faut en fait changer de viewfinder (désormais VF) quand on change d'objectif. Par exemple, pour utiliser un objectif 35mm, il faut un VF 35mm, si on utilise un objectif 50mm, il faut un VF 50mm... Dans un lointain passé, il y avait des gens qui ne pensaient pas qu'a se faire de l'argent. Du coup, ils ont pensé que plutôt que de vendre 5 VF différents, il serait bien plus pratique de vendre 1 seul viewfinder avec 5 focales différentes. Mais comment??? En utilisant une "tourelle" de viewfinder!

Vous en avez un exemplaire ici :

http://www.ebay.com/itm/Universal-Turret-Viewfinder-28-35-50-85-135mm-for-Leica-Fed-Zorki-Camera-in-BOX-/261144998658?pt=Camera_Lenses&hash=item3ccd747302

Cette tourelle permet d'utiliser des focales 28mm, 35mm, 50mm, 85mm, 135mm. Bien pratique!
Pour info, je ne possède ni posemètre, ni viewfinder. Oui, vous l'aurez compris, je suis un homme qui aime les risques !

Sur mon FED 5 est monté le très anachronique Jupiter-12 35mm/2.8 red P de 1959. Cet objectif est très réputé puisqu'il s'agit d'une copie du Carl Zeiss Biogon d'avant guerre. Étant donné sa réputation, il reste assez cher (comptez pas moins de 100 euros pour la version M39 (monture Leica)), alors que la version Contax est en moyenne 1/3 moins chère.

Certains se poseront peut-être la question "mais pourquoi ne peut-il se monter que sur des Leica, FED et Zorki???".

Pour répondre à cette question, je vais d'abord montrer une image de l'objectif seul :



Il est très joliment fait, avec une protubérance très prononcée qui rend la lentille arrière très sensible et exposée à toutes sortes de choses (chocs, postillons, truffes de chiens ou griffes de chats)...mais vous avez bien entendu le mot qui fait souvent mal en photographie : protubérance! (voir article sur le Cyclop)

Et oui, hélas, double fois hélas, ce petit bijoux des usines soviétiques s'enfonce bien trop loin dans l'appareil photo, tellement loin que même le Nex, pourtant réputé tout-terrain en matière d'objectifs, ne peut pas avaler un tel objectif. La partie arrière dépasse le "rideau" du shutter! Le cul de l'objectif se trouve à un poil du capteur. C'est la seul formule optique qui possède cette géométrie (donc, le Biogon d'avant-guerre pose le même problème). 


Maintenant que vous savez de quoi il en retourne, passons aux photos!

Hier, j'ai donc pu tester l'appareil et l'objectif (en même temps que le Cyclop), je me suis fait une petite pellicule Fujicolor superia X-TRA 400 (et oui, désormais, on va aussi parler de péloches! ), et voilà le résultat :






















































Pas de photos? Et bien oui, c'est de l'argentique, c'est chiant, il faut attendre, il faut les développer, aha!
Donc, photos à venir...et prochaine session prévue avec une Ilford noir et blanc... je l'ai déjà installé, je ne me rappelle même plus du type de pellicule...

Expérimentations Cyclop avec Kristina

Et oui, il ne m'a pas fallu longtemps pour tester un peu plus sérieusement ce Cyclop 85mm/1.5.

Défiant les normes académiques en vigueur dans notre beau pays, je vais commencer par la conclusion : Il faut encore du travail pour en tirer le meilleur. Mais ce que j'ai pu en voir est très prometteur en termes d'expérimentation... c'est décidément un drôle de numéro, qui ne pardonne pas une utilisation "classique".

La première chose à savoir est que le rayon de netteté est très restreint. Passé le centre de l'image, ça devient flou. Cela pose un sérieux problème de composition, qu'il est très important de garder en tête quand on utilise le Cyclop.
Ensuite, l'objectif étant très rapide (f/1.5) et fixe, la profondeur de champs est très réduite (quelques centimètres, cela varie en fonction de la distance). Du coup, un pas en arrière ou en avant et le sujet devient flou.
Vous l'aurez compris, lorsqu'on se sert de cet objectif, on est véritablement cernés par le flou, il est sur les côtés, au dessus, en dessous, devant, derrière... Ainsi, on se sent un peu comme un équilibriste (sentiment que les utilisateurs d'objectifs AF ne connaissent surement pas) pour avoir une belle mise au point sur le sujet.

Bref, assez parlé, voici quelques exemples de ce que j'ai pu en tirer pour le moment. Quelques photos prises cet après-midi alors que je testais un autre matériel (que je présenterai dans un autre article...petits indices : c'est vieux, c'est soviétique et c'est entièrement mécanique), puis quelques photos de Kristina qui a bien voulu jouer les cobayes pour moi.

Attention, la 4 a été faite avec le Jupiter 8M 50/2.
















jeudi 20 décembre 2012

Cyclop 85mm/1.5

Il est arrivé! Celui que certains appellent "The one eyed monster" (ou que d'autres appellent le Helios 40 du pauvre) s'est présenté à moi ce matin, sagement vissé sur le dispositif de vision nocturne russe qui lui est normalement attribué.

Mais qu'est-ce qu'un Cyclop!?

C'est un objectif russe qui, à l'origine, n'était pas prévu pour la photo, mais pour un petit boitier de vision nocturne. Il existe différentes versions, les plus connues étant :

-85mm/1.5 avec arrière normal.

-85mm/1.5 avec arrière protubérant.

-85mm/1.2 avec arrière protubérant.

-100/2 qui est plutôt un autre type de Cyclop, beaucoup plus rare, appelé aussi "mini-cyclop".

L'arrière protubérant une extension (comprenant des lentilles) d'environ 3cm qui s'enfonce vers l'intérieur de l'appareil. Il peut être dévissé, mais il restera la page de vis mâle, qui mesure encore bien 2cm. Cet élément peut poser certains problèmes pour l'adaptation sur les appareils photos :

-Sur un reflex, il est rédhibitoire. Une seule solution, le supprimer (on peut le scier).
-Sur un mirrorless, on peut le laisser, car il n'y a aucun miroir qui gène.

Il reste aussi l'option de laisser les lentilles de l'extension sur place (seulement possible sur mirrorless), mais l'objectif ne fera que de la macro.

Si vous retirez la lentille, l'affaire n'est pas fini. En effet, si vous vissez l'objectif sur l'appareil, vous vous apercevrez que le focus ne peux se faire que très loin (on ne peut pas faire le focus sur un objectif à mois a 5m je pense). Avouez que ça limite un peu son utilisation.
Pour remédier à cela, il faut utiliser des bagues macro M42 (pas chères et faciles à trouver sur Ebay) à visser entre l'objectif et l'adaptateur M42. Généralement livrées par lots de 3, les bagues vont permettre d'adapter le focus à la situation. Si je veux faire des photos rapprochées, je vais prendre la bague de 28mm (qui éloigne l'objectif de 28cm du capteur). Pour une utilisation assez classique, il faut utiliser une bague plus étroite (7mm par exemple). Dans tous les cas, vous ne pourrez pas avoir avec une seule bague un focus qui va du proche (on va dire 60cm) à l'infini.

Après cette petite précision d'usage, il faut maintenant présenter la bête :

-Une focale de 85mm (connue pour être idéale pour les portraits... et aussi difficile à fabriquer, d'où le prix souvent très élevé des objectifs à focale 85mm).
-Une ouverture de 1.5 fixe! Oui, fixe, car le cyclop ne possède tout simplement pas de diaphragme. Pourquoi? Et bien simplement parce qu'il ne s'agit pas d'un objectif pour la photo. Aucun intérêt d'avoir un diaphragme pour la vision nocturne (il fait déjà assez nuit dehors, pas besoin d'empêcher le peu de lumière de rentrer). Je suppose que cette annonce à de quoi faire dresser les cheveux du photographe confirmé à la recherche du piqué maximum. Et oui, ne recherchez pas de piqué dans le Cyclop, il n'est pas fait pour ça.

Le fait qu'il ne soit pas fait pour la photo génère d'autres problèmes : l'absence de tous procédés de traitement de l'image (réduction des aberrations ou de différentes déformations). Oui, le Cyclop est très très loin d'être parfait, à commencer par la quantité d'aberrations chromatiques qui pourrait rendre fou le premier photographe venu. Cela dit, il faut quand même rappeler qu'il partage sa formule optique avec le Helios 40 85mm/1.5(sauf que ce dernier est fait pour la photo(traité en conséquence), et possède un diaphragme qui permet un peu de dompter la chose).

Mais si on peut aisément comprendre que posséder une objectif "parfait" (sans défauts de qualité d'image) est nécessaire pour un professionnel dans le cadre de son activité (photojournalisme, etc...), je pense que la logique est différente lorsqu'il s'agit d'une passion pour le matériel. Bon, vous ne me ferez pas dire qu'il est utile de posséder des objectifs "no name" (souvent des 28mm, 50mm ou 135mm) que l'on trouve n'importe où, et qui donnent une image de mauvaise qualité, sans contraste, plate et sans saveur... Je veux plutôt parler des objectifs à fort caractère (qu'il est important de bien connaitre pour les utiliser à bon escient, sous peine de les utiliser dans des conditions qui ne permettent pas de tirer profit de leur caractère.)

Le Cyclop fait partie des ces objectifs à caractère (peut-être un des plus extrêmes, si on ne compte pas les objectifs à monture C (montures ciné, projecteurs...) )...et quel caractère!

Un bokeh de folie (qui n'est pas seulement dû à sa rapidité (1.5) ), qui tournoie parfois à l'extrême, et donne beaucoup de dynamisme. Certains détestent, d'autres adorent. Vous l'aurez compris, c'est aussi un objectif très très doux (amis adorateurs de piqué, cet article est décidément pas fait pour vous). Je pense que c'est ce côté extrême, sans compromis, qui lui vaut ce sobriquet de "Monster".

En parlant de "monster", il est amusant de noter que ce terme est souvent un peu abusivement utilisé dans l'expression "bokeh monster", surtout lorsqu'il s'agit de vendre un objectif. On le retrouve souvent pour les objectifs possédant beaucoup de lames de diaphragmes (du genre Tair 11, Tair 3s, Pentacon 135mm (pas tous les modèles) ). Mais pourtant, ce qu'on appelle le bokeh (le flou d'arrière plan) n'a en fait que très peu de rapports avec le nombre de lames de diaphragme. La seule incidence se trouve dans la forme des "ronds" générés par les hautes lumières en arrière plan. Ainsi, les objectif avec diaphragme possédant beaucoup de lame auront des "ronds" très ronds, alors que ceux avec moins de lames auront des "ronds". Mais cela n'a à proprement parlé aucune incidence sur la douceur du bokeh, si même si sa formation. Il parait beaucoup plus vraisemblable que les différences de bokeh trouvent leur explications dans la formule optique des objectifs. Pour s'en convaincre, des objectifs peuvent donner des bokeh différents à ouverture maximale. Si le diaphragme est ouvert au maximum, qu'il soit plus ou moins rond, cette différence disparait puisque les lames sont "rangées".

Bref, de retour chez moi, j'ai sauté dans mon jardin pour faire les premiers essais. La lumière était très très pauvre (fin d'une journée pluvieuse et déprimante). A noter aussi que je ne fais pas pousser des jolies filles au fond du jardin, je me suis donc contenté de quelques feuilles et autres tas de boues (et oui, l'hiver nous fait tomber bien bas). Une photo de l'objectif viendra plus tard.
Les couleurs de la #4 ont été retouchées. Les autres sont d'origine.

































mercredi 19 décembre 2012

Charlotte

Aujourd'hui, Charlotte, une très charmante camarade, m'a permis de prendre son petit minois en photo, lors d'une session éclaire (30 minutes de photos et de bonne humeur) au jardin des plantes.

J'ai utilisé toute la douceur du Helios 44 à 13 lamelles (0xxx) pour ces portraits qui n'ont subi quasiment aucune retouche.





















lundi 17 décembre 2012

Vladimir Yakunin à HEC

Le 27 novembre était organisé par HEC Paris, l'organisation internationale "Youth Time" et l'association "Dialogue Franco-Russe" une conférence menée par Vladimir Yakunin autour du thème : "From Geopolitics to Geoeconomics: Sources of Conflict or Paths to Cooperation?" ( De la géopolitique à la géo-économie : Sources de conflit ou chemin vers la coopération?).

Vladimir Yakunin (photo 2) est le président de la compagnie de chemin de fer russe. Comme tout bon président de grand groupe russe, il est proche de Vladimir Poutine. Il est également président de l'ONG "Forum mondial public - Dialogue des civilisations" et co-président de l'association "Dialogue Franco-Russe" (un des organisateurs de la conférence).

Mais c'est en fait l'organisation Youth Time qui nous a invité, moi et mes appareils photos. Elle œuvre pour l'épanouissement de la jeunesse dans la monde. Pour en savoir plus sur ce mouvement international aux grandes ambitions, je vous encourage chaudement à visiter leur site : http://youth-time.org/ .

Je tiens également a remercier Katia (photo 8), membre de cette organisation, pour son accueil chaleureux et son sourire (que l'on retrouve sur les photos).

Les photos, parlons-en. Elles ont toutes été prises avec le Tair 11A 135mm/2.8 sur mon Canon 40D, le Helios 103 53mm/1.8 et Hoya HMC 28mm/2.8 sur mon Nex-3. La lumière d'intérieur n'est pas vraiment le top, mais on a fait avec. Petite sélection sur un total de presque 90 photos traitées.

Beaucoup de sérieux dans la salle, j'ai surtout cherché les petits moments d'égarement, de détente, ou des visages intéressants...