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lundi 4 mars 2013

Yujniy avec Alena

La mer, le sable fin, les mouettes... voici ce qui peut résumer ce superbe dimanche que j'ai passé en compagnie de ma chère Alena à Южный, petite ville typiquement soviétique situé à 1h30 en bus d'Odessa.

Le vent était au rendez-vous, et quel vent! Malgré le soleil resplendissant, un vent d'une force insoupçonnable sur les photos nous glaçait les os. Il était si froid qu'il m'a à plusieurs reprises dissuadé de sortir mon NEX (et ainsi exposer mes mains à ce froid polaire). J'aime autant vous dire que la promenade a été relativement écourtée au profit d'un lieu bien plus hospitalier.

Ceci étant dit, j'ai tout de même pris mon courage à deux mains pour capter le charme d'Alena, qui n'a pas démérité non plus face aux éléments.

Pour cette promenade, j'ai choisi des objectifs extrêmes, j'ai nommé le Helios 44 (SN en 0xxx et beaucoup de micro-rayures) et surtout, l'indomptable Cyclop 1.5/85mm. Les photos "normales" ont été prises avec le Mir 1 37A.

Après avoir observé et arrangé quelques images, je persiste a penser que le Cyclop est un objectif extrêmement intéressant... cette douceur, ce bokeh agressif, ce flou très prononcé en dehors du centre, et l'absence de diaphragme en font un objectif vraiment unique, permettant d'obtenir des photos qu'aucun autre objectif ne pourra jamais égaler. Son utilisation particulière est une expérience à elle toute seule, surtout lorsqu'il faut jongler enter les bagues macro en fonction du type de sujet (paysage, portrait, portrait rapproché). L'absence de diaphragme pose aussi problème en journée, car déclencher à 1.5 en plein soleil a toujours pour conséquence une photo surexposée... Sans oublier le soucis que pose la faible zone de netteté pour la composition de la photo... Bref, le Cyclop, formidable objectif pour ceux qui aiment expérimenter, mais un tube de métal sans intérêt pour ceux qui recherchent l'image parfaite.

Le Helios 44 (pas le dernier avec P rouge, mais celui avec SN 0xxxx), même si il ne va pas aussi loin que le Cyclop dans l'extravagance, offre un qualité d'image très douce (trop pour certains), avec un voile changeant en fonction de l'orientation de la lumière, avec également des blancs qui ont une certaine tendance à briller.

Voici donc les photos. On remarque sans problème les deux photos prises avec le Cyclop (les plus "folles"), celles prises avec le Helios 44 (rendu très doux) et celles prises avec le Mir 1 37A (le reste).

PS : Oui, je sais, mon capteur a besoin d'un sérieux coup de nettoyage (petites traces noires dans le ciel)









































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